Le 9ème Forum sur la gouvernance forestière (FGF), a été organisé à Yaoundé-Cameroun, du 22 au 24 octobre 2014, par le bureau d’études IDL Group en partenariat avec l’organisation non gouvernementale (ONG) dénommée Forêts et Développement Rural (FODER). Ce Forum, qui s’inscrit dans le cadre du projet de «Renforcement de la Gouvernance en Afrique Centrale et de l’Ouest» ou SAFG, est une initiative financée par l’Union européenne (UE) et la Coopération britannique (DFID); et mis en œuvre par le Centre International pour le Développement et la Formation (CIDT) de l’Université de Wolverhampton (Royaume-Uni) et ses partenaires.
Cette édition du FGF, constituait ainsi la dernière étape en Afrique comme l’on apprend dans le rapport final. Elle était également la dernière du genre organisé dans le projet SAFG, qui est arrivé à son terme après cinq années d’implémentations. Cependant, le FGF ne s’arrête point, d’ailleurs la 10ème édition est prévue pour le mois de mars de l’année 2016. Le lieu de la rencontre n’a tout de même pas encore était défini.
Le FGF, constitue une rencontre d’échanges et de partage d’information et d’expérience dans le cadre de la gouvernance forestière. Au cours de la 9ème édition par exemple, les participants de différentes affiliations, 170 au total ont eu l’opportunité d’exprimer librement leurs avis et leurs opinions sur la problématique de la gouvernance forestière. Les participants abordant par exemple, l’enjeu de la lutte contre la corruption, ont mis en question les progrès faits grâce au processus FLEGT à ce jour, soulignant que dans plusieurs pays africains, le secteur forestier demeure l’un des secteurs les plus touchés par la corruption. Certains participants ont averti qu’il pouvait être extrêmement délicat d’aborder les questions de corruption de front car cela risquait de provoquer une cascade d’événements négatifs.
Véritable laboratoire d’idées inspirantes, le FGF contribue à un partage des avancées sur des projets relatifs à la gouvernance forestière, et favorise la mise sur pied de nouveaux projets et de mise en synergie de certains déjà peaufinés. Des projets dont la bonne coordination entre les bénéficiaires, passe par la mise place des plates-formes permettant le partage d’expériences et la mutualisation des efforts, afin de faire en sorte que les contributions à l’APV perdurent après l’achèvement de chaque projet individuel.
La diversité des participants, issus des administrations, de la société civile nationale, sous-régionale et internationale, des communautés locales, des universités et des medias, font du FGF une coopération internationale qui aboutit sans aucun doute à la création des liens et des réseaux. Les interventions de différentes parties prenantes intervenantes dans le cadre de la gouvernance forestière, sont mises en synergie.
Lors de la 9ème édition, Forêts et Développement rural (FODER), a pu partager avec les autres acteurs du développement son expérience dans le cadre de l’observation indépendante. Bien plus le Ghana a présenté à ses homologues des autres pays, le système de traçabilité qui a été développé, et qui permet de saisir les données de sources différentes (administrations). Ce pays a également mis en place un système de délivrance des autorisations FLEGT accompagnant les produits destinés à être exportés vers l’Union européenne.
