Sous le haut parrainage du Ministre en charge des Forêts et de la Faune, la 10ème édition du Forum sur la Gouvernance Forestière – FGF se déroulera au Cameroun du 16 au 18 mars 2016, dans l’enceinte de l’Hôtel la Falaise de Yaoundé. Organisé par Forêts et Développement Rural (FODER), en partenariat avec le Centre International pour le Développement et la Formation (CiDT) de l’Université de Wolverhampton (Royaume-Uni), ce forum accueillera plus de 200 participants venant de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Malgré la signature de l’APV-FLEGT entre plusieurs pays exportateurs de bois et l’Union Européenne, le processus semble piétiner et les défis de sa mise en œuvre ne cessent d’augmenter. C’est pourquoi, le CIDT en instituant un Comité de pilotage de l’organisation dudit forum lui a confié une mission primordiale : celle de la prise en compte des attentes des différentes parties-prenantes du processus APV-FLEGT. Dans cette lancée, le Comité de pilotage a pris soin de circonscrire les différents problèmes recensés aujourd’hui autour de l’APV-FLEGT et qui ralentissent son implémentation. D’où la proposition et la validation de plusieurs thématiques à débattre au cours du forum que sont :
– Réalisations et Evaluation du plan d’action FLEGT ;
– Transparence et corruption dans le secteur forestier ;
– Rôle de l’Observation Indépendante dans l’amélioration de la gouvernance forestière ;
– Développement de la Réduction Carbone et Equipement pour les changements climatiques ;
– Explorer les synergies entre FLEGT et les certifications et Marchés et commerce.
Pour ainsi dire, ce sont ces différentes thématiques qui orienteront et meubleront les échanges entre les participants au cours de ces trois journées venus partager leurs expériences en matière de gouvernance forestière dans leurs pays respectifs. Enfin, ce sont ces thématiques qui leur permettront de trouver des solutions durables à mettre en œuvre pour parvenir à une implémentation effective et réelle de l’APV-FLEGT dans les pays signataires, sans oublier l’amélioration de la gouvernance forestière à laquelle, la prise en compte de toutes les parties-prenantes fait encore défaut.
