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La phase test du système normalisé d’Observation indépendante externe lancée

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Plusieurs missions de suivis seront organisées au sein des acteurs directs du système pour mieux les imprégner au manuel de procédure élaboré dans ce système.

Le Système Normalisé d’Observation Indépendante Externe (SNOIE) mis en place par FODER et SAILD, dans le cadre du projet OE-FLEGT2 est  depuis le 02 juin 2015 entrée dans sa phase test. Ce Système constitue une réponse aux nombreux problèmes observés dans la conduite de l’observation indépendante externe (OIE) au Cameroun depuis cinq ans.

 Ainsi, mis en place, le SNOIE devrait permettre d’harmoniser les méthodologies d’OIE jusqu’à lors différent d’une organisation à une autre. Le cumule des responsabilités par une seule association, les conflits observés entre les observateurs et les administrations compétentes à qui sont transmis les rapports d’OIE, seront « réduis ». Bien plus, le SNOIE, se projette comme un outil qui permettra de réduire le temps et le coût de l’Observation indépendante externe.   Le SNOIE est financé par l’UE-FAO sous fond DFID.

La phase test de ce système se déroule dans trois régions forestières au Cameroun ; les régions de l’Est, du Sud et du Sud-Ouest. Elle sera faite par le biais de plusieurs missions de suivi. Des missions qui sont déclenchées, par les rapports  d’observation menés par les OSC locales en charge des activités d’observation des cas d’exploitation forestière présumée illégale.

L’objectif de ces missions de suivi est « de s’assurer de l’applicabilité du système sur le terrain et d’apporter les modifications nécessaires pour son fonctionnement efficace», explique Joël Mounpen, Quality Manager au FODER, membre de l’équipe du projet OE-FLEGT. Le manuel de procédure du SNOIE avait été expliqué aux OSC acteurs de ce système, au cours d’une formation de 8 jours tenue au mois de mars 2015 à Ebolowa. Le test devrait également permettre d’enrichir le manuel pour une validation complète du document final.

Manuel de procédure

Pour le mois de juin, deux missions de suivi ont déjà été organisées. La première était dans la région de l’Est à Messamena, au sein de l’ONG PAPEL et la seconde s’est déroulée à Kribi au sein de l’ONG local CEDLA.  La troisième est prévue dans la région du Sud-Ouest au sein de l’ONG AJESH. Les missions de suivi sont  organisées conjointement par FODER et SAILD en tant que structures qui pilotent la mise en place de ce projet.

De ce fait, ces deux OSC assurent la coordination dans la cadre du test du SNOIE. Les missions de suivi se réalisent conjointement aussi, avec l’OSC en charge de la vérification des cas d’exploitation forestière présumée illégale dénoncée par l’OSC observateur. L’OSC vérificateur dans ce test, n’est nul autre que l’OSC FCTV (Fondation Camerounaise Terre Vivante).

L’équipe de la mission de suivi prenant les points GPS

Comme l’explique, le responsable Forêt et environnement au SAILD, Ghislain Fomou, dans le système il est question de spécialiser les acteurs sur les activités d’OIE. Le SNOIE, va donc regrouper des OSC spécialisées dans l’observation, la vérification et le lobbying. L’observateur aura pour rôle de collecter les cas d’infractions présumés sur le terrain et le mettre à la disposition du système.

Ensuite, le vérificateur se charge de s’assurer de la pertinence des faits dénoncés et de procéder le cas échéant à une mission d’observation complémentaire pour enrichir le rapport d’observation de l’observateur. Les informations complémentaires du vérificateur, l’aide à élaborer le rapport d’OIE. Ce dernier rapport est soumis à la Coordination qui s’assure que les cas  dénoncés dans le rapport d’OIE sont pertinents et que l’on a réuni  toutes les preuves, respectent le canevas du rapport tel que défini, sont traités par la loi forestière, et si les infractions dénoncées sont prises en compte par le système.

A l’issue de ces étapes, la coordination définit les canaux ou les supports adéquats pour pouvoir communiquer les faits dénoncés. La communication est faite en destination des parties, notamment l’administration. « Notre souci est  de susciter une mission de contrôle des agents du Minfof sur le terrain où les cas d’exploitation forestière présumée illégale sont dénoncés », précise Hervé Joël Mounpen, Quality manager à FODER.  Le rapport de dénonciation communiqué à l’administration, déclenche les actions de lobbying. Cette action dans la phase test est pilotée par l’OSC Green Horizon. Le SNOIE étant dans une phase d’amélioration continue, il sera ajusté au fur et à mesure de son déploiement.

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