Une mission d’évaluation du rôle des communautés dans la mise en œuvre du plan d’action FLEGT (PAF) à travers l’Observation Indépendante Externe (OIE), s’est déroulée vendredi, 22 mai 2015, dans les localités de Mapoubi et Ndokok, située dans le Département de la Sanaga Maritime de la région du Littoral.
Ces deux localités, ont commencé à travailler avec l’association Forêt et Développement Rural (FODER), depuis respectivement trois (3) et un (1) an dans le cadre de l’OIE. La mission, a permis aux évaluateurs de déterminer les changements concrets qu’ont apportés l’OIE aux communautés pour lutter contre l’exploitation forestière illégale; objet du PAF. C’était également l’occasion pour eux d’apprécier le Système de Suivi à Temps Réel (SSTR); une innovation en matière de collecte de données de terrain sur l’exploitation forestière.
Pendant les dix années de mise en œuvre de plan d’action FLEGT au Cameroun, l’Observation Indépendante Externe a constitué un plan majeur dans le cadre du déploiement de processus. Cette activité non régalienne et totalement indépendante d’observation des activités forestières, consistent à recueillir des données factuelles et de dénoncer les pratiques présumées illégales. Depuis environ cinq (05) ans FODER, travaille avec les communautés des zones forestières dans le cadre de l’OIE, dans le but ultime de contribuer à l’amélioration de la gouvernance forestière.
Implication des communautés dans la mise en œuvre du plan d’action FLEGT (PAF) à travers Observation Indépendante Externe (OIE)
Un certain nombre d’action montre l’implication effective des communautés dans la mise en œuvre du PAF à travers l’OIE. D’ailleurs les communautés de Mapoubi et Ndokok ont relevé lors de mission d’évaluation du rôle des communautés dans la mise en œuvre du plan d’action FLEGT (PAF) à travers l’Observation Indépendante Externe (OIE), que les séances de renforcement de leur capacités sur l’OIE, leur ont permis aujourd’hui de mieux comprendre leur rôle dans la gestion des forêts dont elles sont riveraines.
Le Chef du village de Ndokok, a indiqué que grâce à l’OIE, les communautés sont aujourd’hui à mesure de reconnaitre des faits d’exploitation présumés illégaux et même de dénoncer. « Avant quand l’exploitant arrivait dans notre village, il offrait du vin au chef et découpait nos arbres. Mais, aujourd’hui nous maitrisons toutes les procédures, tous les textes et les exigences qu’il faut pour exploiter dans la légalité. Les communautés maitrisent même les zones de coupes mieux les limites de l’exploitation », explique le Chef.
