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La représentation au sein des plateformes et réseaux : mode opératoire

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L’atelier sur la Représentation efficace au sein d’un réseau ou d’une plateforme,  organisé par Forêts et Développement Rural qui s’est tenu à l’hôtel Tou’Ngou de Yaoundé du 21 au 24 mars 2016, a été l’occasion pour l’ensemble des participants de s’édifier sur la notion de « Représentation ». Selon les notes contenues dans le manuel de formation élaboré pour la circonstance, l’on définit la représentation en termes assez simplifiés comme un « processus au cours duquel une personne ou un groupe de personnes agit, parle ou remplace quelqu’un d’autre ou un autre groupe ».
    

Utilisée dans plusieurs domaines de la vie, cette approche permet en l’occurrence à un individu de représenter un autre individu (tel un avocat qui représente son client), à un syndicat qui représente ses membres, à un député qui représente ses électeurs ou même encore à un diplomate qui représente son pays lorsqu’il se trouve à l’étranger.

Dans chaque cas cité ci haut, il faut dire qu’il y a toujours un représentant c’est-à-dire, la personne ou l’organisation qui agit, parle ou remplace, et il y a la personne représentée, la personne ou l’organisme pour lequel une chose est réalisée. En cela, même si cette situation semble évidente, chaque type dereprésentation est adapté au contexte et le contexte fixe les limites du processus de représentation.Ce qui signifie qu’en dehors d’une audition préalable ou d’un procès par exemple, l’avocat ne pourra être considéré comme le représentant de son client ; et c’est ce qui fait la particularité de cette notion.

Ainsi, même si un représentant est important en fonction de son contexte, il peut tout aussi bien agir dans ses propres intérêts, sur la base de jugements individuels. Ce type de représentant est considéré comme « non coopératif ». Par contre, un bon représentant sera considéré comme étant coopératif s’il agit conformément à une intention commune dans le but d’atteindre un objectif précis. Par conséquent, il travaillera en collaboration avec la personne ou le groupe qu’il représente.Toutefois, un groupe coopératif peut se réunir uniquement pour atteindre un objectif précis à court terme, sans jamais avoir l’intention commune de travailler ensemble pendant longtemps. Ce type de groupe est dit non institutionnel. Mais, s’il décide de former une entité, et collaborent à une entente commune à long terme, il deviendra alors institutionnel.

En réunissant des acteurs – parties-prenantes à la gouvernance forestière- venant d’horizons divers et qui sont souvent amenés à représenter leurs groupes respectifs, FODER a tenu à leur présenter les véritables enjeux de ce concept tout aussi important qu’il reste difficile à circonscrire.

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